MIROIR D'ARGENTINE
Miroir mon beau miroir...
quel est le plus beau des Alpes?
MIROIR D'ARGENTINE - Alpes Vaudoises – CH
Le Monde est Caillou
Secteur d'escalade par excellence en été, il se couvre en hiver de son manteau blanc pour le plus grand bonheur des pratiquants de ski de randonnée. Ses sentiers familiaux font partie des plus belles balades sportives et contemplatives (la flore et la faune, ainsi que le paysage) du canton de Vaud. Cela reste un lieu assez sauvage et brut, sans trop d'interventions ni d'activités humaines à but lucratif. A deux pas de là, il y a les stations de Villars et des Diablerets, mais ces stations se trouvent de l'autre côté de la vallée. Vu l'allure des contre-forts du glacier de Tsanfleuron et ses barres rocheuses – à moins de tirer des rappels foireux - cela reste assez difficile d'accéder depuis la station le versant de Solalex-Argentine. De ce fait, on trouve une nature pour tous les gouts, celle qui est aménagée et sans efforts à fournir et celle qui reste à peu près « pure ». Ensuite c'est à chacun de mettre du sien. Mais mettre du sien implique une multitude de paramètres – le respect des lieux, la sécurité de soi et des autres ainsi qu'avoir une connaissance élargie au sujet du milieu où on évolue.
Concernant l'escalade au miroir, on en trouve pour tous les niveaux... d'un rocher franc et parfois glissant-patiné à force d'être fréquenté au calcaire lumineux et très froid. Sa face grimpante se trouve en face nord et ne voit donc les rayons de soleil qu'à partir de 11h. Par contre, lors de notre passage on n'a pas vu un seul caillou déguiller de la falaise, contrairement à sa réputation... et tant mieux.
La Balade des Pierres Inclinées
La voie en Y est une voie en 5 et donc facile, on arrive à parcourir les 400m de hauteur en environ 3h d'escalade. Dans la partie supérieur les dalles sont plutôt inclinées – moins verticales - et se prêtent à la balade.
La sortie de la voie m'est restée en mémoire comme une image féerique et réchauffante, par l'astre luisant qui mettait du sien à ce moment précis.
Et comme chaque balade dans la nature ne se limite pas à l'escalade... Dame Nature me pousse chaque fois à m'interroger, quelle plante sauvage comestible puis-je humblement récolter pour agrémenter notre diner ? Pas besoin de se remplir le sac à dos, mais juste quelques herbes ou fruits rustiques, voir même les mal-aimées nommées « mauvaises herbes ». Mais comme dit le jardinier Gilles Clément « Il n'y a pas de mauvaise herbe... pas un seul brin!» Force est de croire que l'œil humain est dérangé par le fait que des plantes poussent juste là où il ne veut pas les voir.
L'alchémille: les jaunes feuilles et les fleurs peuvent être mangées crues, pour les feuilles plus développées, vu leur astringence, il faudra les cuire.
Le géranium sauvage: pas sur qu'il est comestible, donc je fais que l'admirer!
Gesse des bois: fait partie des légumineuses, les jeunes gousses bien tendres se mangent crues et les graines ont parfois été consommées une fois cuites... voir germées. Les fleurs décorent les salades et les desserts.
Pissenlit: Ô! Je n'ai pas besoin de le présenter, il est connu parmi tout le public jeune ou vieux!
Pour finir, comme tout amoureux de la Nature, je ne peux pas m'empêcher d'y penser...
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